Rappelez-vous du petit chemin et des escaliers donnant accès à la rampe du Vieux Bourg au lendemain de la tempête Ciaran.

Impossible pour les promeneurs, les joggeurs, les rêveurs, les flâneurs d’accéder à ce petit coin de paradis enfoui dans les feuillages. Et que dire des toutous petits et gros obligés de ronger leur frein à défaut de leur os en supportant leurs maîtres impuissants à déplacer ces montagnes de débris.

Tout n’était que dévastation, arbres couchés et énormes souches gisant au milieu du passage. Un spectacle de désolation dont on se disait au début qu’on ne pourrait jamais en venir à bout, du moins pas avant des mois et des mois.

Et puis on s’y est mis tous ensemble petit à petit, taillant, coupant, tronçonnant, déblayant pas à pas pour retrouver la voie jusqu’à buter sur un géant en travers du passage qui semblait un obstacle infranchissable.

Le dernier dimanche de janvier, Claude et Serge armés de force outils et autres ustensiles, s’y sont mis et ont abattu un travail de géants jusqu’à ouvrir la voie qui permet maintenant de cheminer, certes avec prudence car il reste encore des choses à faire, mais de cheminer tout de même.

Cerise sur le gwastell, la petite source qui avait disparu sous les décombres fait à nouveau entendre sa musique et rafraichit les oiseaux de passage grâce à nos korrigans enchanteurs.

Merci à Toutes et Tous pour notre Paradis retrouvé : la Voie est Libre !